[RP collectif venez m'aider]

Bixe étais sur le chemin du Manoir Indochinois le corps en sang balafrer un peu partout sa tunique honorant Zélandra déchirer il était on ne peux plus mal en point il marchait d'un pas lent et fatigué mais ne pouvais pas s'arrêter il savais que si il le faisais il ne pourrais pas se défendre contre ses ennemis il avais été pris dans une embuscade royaliste comportant un guerriers avec une très grande expériences des armes armée d'une lourde hache mais très peu rapide il étais accompagné d'un magicien qui l'avais entraver grace a ses fabuleux sort mettant ainsi un gros avantage du coté du guerrier mais cela ne gênais pas Bixe maintenant qu'il étais face a eux il n'avais pas vraiment le choix.

donne nous tes équipements baise la bague du roy et on te laisseras peut être la vie sauve

tel avais été les mots du guerrier Bixe accepta il pris la main du guerrier fit mine d'embrasser sa bague mais cracha dessus et lui fit la prise connues de tous mais maitriser par peu du cassage de bras ce qui handicapa le guerrier en plus de son manque de vitesse sa puissance avais été réduit mais Bixe fut affublé de sort l'empêchant quasiment de se battre puis il reçut une flèche dans l'épaule il n'avais pas vu l'archer poster en haut il étais en train de bander son arc lorsque Bixe vit la pointe rougir il enflammer la fleche par la force de sa volonté...il étais mal il ne pouvais pas rester la il attendit le dernier moment pour se décaler et reculer dans un arbre puis commença tout doucement a bander son arc vers l'archer il savais pertinemment qu'il ne pourrais combattre en évitant ses flèches

voila la grande puissance royaliste, attaqué a trois contre un quel courage

il n'est pas question de courage , il n'est que question de ta mort

le guerrier s'élança au moment ou Bixe se pré parais a tirer vers l'archer il changea la direction de son arc et tira sur le guerrier lui plantant sa flèche dans la jambe tout en recevant une deuxième flèche dans le ventre cette fois il ne prit pas le temps de regarder la blessure peu profonde mais douloureuse et reprit une flèche dans son carquois prêt a viser l'archer il le toucha en plein cœur l'archer tituba et tomba de la falaise ou il étais percher la chute fut mortelle. le guerrier en avais profiter pour se rétablir et se ruer sur lui Bixe prit la lourde hache dans les flanc le faisant décoller pour retomber quelques mètres plus loin le magicien entra alors dans la partie du moins essaya Bixe lui décocha une flèche et sentie les sortilège s'estomper il lui en tira une deuxième puis trois puis... la quatrième fut pour le guerrier il ne s'attendait pas a tant de puissance, il n'avais combattu que quand Bixe étais sous l'effet des mauvais sort la flèche qu'il reçut dans le ventre le stoppa net dans son élan et le fit reculer d'un pas Bixe en profita pour prendre un morceau de cham's, son avant dernier.

merde il me faut de l'aide cracha t'il

c'est a ce moment qu'il entendit des bruit de sabots des alliés?? espérons le sinan il ne risquais pas de tenir longtemps malheureusement ils portais l'étendard rouge de Galoregor Bixe prit donc le peut de force qui lui rester a invoquer ses compagnons , il savais que les Archers d'Helite étais toujours a ses cotés, il prit donc sa flèche sur son arc, son dernier espoir sur sa corde il l'a lâcha et ce fut une véritable pluie de flèche qui partie et retomba sur les cavalier blessant au passage le guerrier il avais réussi, il prit une autre flèche... sa dernière il n'étais vraiment pas garni pourtant le chemin se passais bien d'habitude pourquoi cette fois ci ??

il tira donc sa dernière flèche en plein milieu du front du guerrier qui sonnais sa corne pour avertir des renforts il le tua mais trop tard l'appel avais été envoyer il devais fuir, vite et ne pas s'arrêter.

Bixe étais sur l'allée menant au Manoir indochinois en vue de ses hauts murs il marchais inlassablement vers le même but il entendais des voix derrière lui il fallait se dépêcher... il marchais, marchais, ne semblant jamais se rapprocher du manoir les voix se faisaient de plus en plus fortes il essaya d'accélérer mais en vain il marchais toujours doucement trop fatigué pour crier a l'aide, pour se retourner, il tomba. Puis une pensée, il ne pouvais pas mourir ici pas devant ce manoir pas au pas de la porte de June. June , il voulais la revoir, une dernière fois il puisa dans ses ultimes ressources se releva et marcha mais déterminé cette fois il laissa derrière lui des mots graver dans l'allée qui menais vers le manoir des mots simples mais graver, des mots qui serais dur a effacer de la roche et impossible à effacer de son cœur.

"je t'aime"
June

voici les mots qui étais écrits.

Strange était en train de méditer dans sa chambre, soudain il sentit l'aura d'un cartellois qui était proche du manoir, sa force vitale diminuait, plus loin, à la limite de sa perception extra-sensorielle il perçut des ondes négatives qu'il interpréta comme étant celles de guerriers royalistes. Le mage indochinois fut aussitôt entouré d'une énergie verte et disparut de la pièce, il s'était téléporté sur le terrain, à quelques mètres du cartellois grièvement blessé qu'il reconnut comme étant Bixe, fiancé de June, l'archer était faible, il s'effondra mais ne tomba pas au sol, un sort lancé par Strange le faisait léviter. Strange lança un cri d'alerte mental destiné à tous les indochinois, et un message télépathique pour leurs moines, ce faisant il téléporta Bixe auprès de Spian.

Les royalistes arrivèrent et s'arrêtèrent net en voyant le mage, leur chef, du haut de sa monture s'adressa à Strange :

- Ecarte-toi vermine de Cartellois ! Nous sommes en train de pourchasser un archer qui nous a traitreusement attaqué !

- UN archer, dites-vous ? demanda Strange avec un sourire ironique, contre toute une escouade de guerriers royalistes ? Me prendriez-vous pour un idiot ?
Décontenancé par la réponse de Strange, le chef royaliste répondit :

- Puisqu'il en est ainsi nous te massacrerons en même temps que lui !

- Vraiment ? demanda le mage, toujours souriant.
Puis, il continua en désignant le manoir :

- Savez-vous où vous êtes au moins ?

- Peu nous importe, nous sommes dans notre droit ! nous nous battons pour le roi légitime d'Alidhan !

- Puisque vous êtes ignorants de la chose je vais vous dire où vos pas vous ont mené : sur les terres de la guilde indochinoise, et ce manoir est le nôtre. Désirez-vous toujours nous massacrer ?
Pendant une seconde, le chef militaire fut mi-surpris, mi-terrifié, mais cette seconde suffit à Strange pour voir qu'il avait fait mouche, l'histoire de la Grande Bataille du manoir Indochinois avait fait le tour des terres d'Alidhan, ce lieu était maintenant craint de tous les exilés et royalistes, tout comme c'était un lieu où tous les cartellois devaient se rendre un jour, ne serait-ce qu'une seule fois dans leur vie. Strange n'aimait pas l'idée que leur manoir fut un lieu de pélérinage, car il aimait sa tranquillité, mais ce jour-là ils avaient eu le choix entre vaincre ou mourir, le fait qu'ils aient vaincu faisait de l'endroit où ils habitaient un lieu de recueillement. Il s'adressa au chef du groupe :

- Comment vous appelez-vous ?

- Je me nomme Heratos.

- Mon nom est Strange, je suis un mage de la guilde indochinoise, je ne désire pas me battre contre vous, je suis en fait quelqu'un de pacifique, mais si vous nous y obligez nous nous défendrons, maintenant voici ce que je vous propose, si vous avez des griefs contre un cartellois vous n'avez qu'à vous en plaindre envers la baronne de ces lieux, c'est une personne très compréhensive qui saura prendre la bonne décision, l'alternative étant un combat sanglant et sans merci, je vous pose la question : un cartellois vaut-il la peine de risquer la vie de vos nobles guerriers royalistes ?
Le royaliste connaissait le mage indochinois de nom, c'était celui qui avait commandé la défense du manoir alors que sa baronne était allée chercher des renforts, non seulement son pouvoir magique était grand, mais c'était aussi un excellent bretteur, du moins c'était ce qu'il avait entendu dire. Mais le mage n'était pas seulement un bon combattant, il était aussi un des lieutenants de sa baronne, et si Heratos s'était demandé pourquoi par le passé, il le savait maintenant, il était aussi un excellent orateur, son raisonnement n'avait aucune faille et si l'allusion aux "nobles guerriers royalistes" avait été ironique il n'en laissait rien paraître.

- Miaou !
Le mage se retourna et vit Hedwig qui l'avait rejoint, elle se frotta contre ses jambes en ronronnant. Derrière Hedwig se trouvaient les indochinois qui étaient venus en réponse à l'appel télépathique de Strange. Voyant que les choses se compliquaient Heratos s'adressa à Strange :

- Vous avez raison mage, la vie d'un cartellois ne vaut pas celle de plusieurs d'entre nous, gardez-le et grand bien vous fasse !
Il firent tous demi-tour et partirent au galop.
Strange se retourna vers ses compagnons et leur demanda des nouvelles de Bixe.

June était dans sa chambre en train de lire un ouvrage sur
le monde alidhannien lorsque soudainement
elle entendit un son inquiétant résonner dans sa tête. Elle sortit de sa
chambre en courant en direction du hall. Elle vit les indochinois qui se
précipitaient pour monter les escaliers. Elle les suivit. Ils entraient tous
dans une chambre , et s’étaient réunis en cercle. Elle poussa les membres, et
vit Bixe ,allongé sur un lit, gravement blessé. Elle se mit devant lui pour
s’agenouiller. Elle prit son bras et vit du sang coulé. Elle pleurait, les yeux
rouges, remplis de fureur, elle se tourna devant les autres membres pour
demander où était Strange. Elle se retourna, et embrasse le front de son bien
aimé. Elle partit en courant. Les moines restèrent au chevet de Bixe et les
autres membres la suivaient. Ils descendirent les marches pour arriver à
l’extérieur du manoir avec devant eux Hedwig qui les avait rejoint en chemin.
Elle entendit des bruits de chevaux qui galopaient. Elle se pencha et vit au
loin des personnes s’éloignés. Strange s’approcha d’eux et demanda des
nouvelles de Bixe et leur apprit ce qu’il lui était arrivé. A entendre ce nom ,
June sanglota, sa tête se baissa, puis elle partit , pour revenir quelques minutes plus tard avec son arc à sa main droite, son carquois et sur son dos un sac remplit de potions. Elle était d’une colère telle que sa force et sa rapidité étaient décuplées. Elle s’enfuit. Au bout de quelques
minutes elle avait réussi à rejoindre les ennemis. Elle se déplaçait en
s’agrippant dans les branches. Elle se rapprocha du cavalier qui était placé en
dernière place. Elle envoya une première flèche qui arriva dans son dos. Du
sang gicla, une fois l’homme effondré sur le dos du cheval elle lui tira une
autre flèche qui arriva entre les deux yeux , le sang coulait de plus belle.
Elle sauta de l’arbre pour arriver sur le corps inanimé, elle le souleva puis
le jeta à terre. Le cheval continuait à galoper, malgré le sang sur lui qui
commençait à l’agiter. June se mit à chuchoter à l’oreille du cheval des mots
doux pour le rassurer. Elle continua la poursuite, et se mit à viser le dos de
son second adversaire devant elle. Elle décocha une flèche qui arriva dans la
nuque de l’homme, il eut le temps de retourner sa tête et gémir lorsqu’une
deuxième flèche lui arriva dans le côté droit de sa poitrine, June sourit et
l’homme tomba à terre. Au bout d’une heure de chemin , elle arriva à tuer les
ennemis malgré sa blessure à la jambe qui a été causé par une épée plantée d’un
guerrier. Elle arriva au chef. Son cheval galopait de plus en plus vite. Elle
se rapprocha de lui.

-A mort le roi ! A mort Heratos ! cria
l’archère.

Furieux Heratos se retourna , et ordonna à son cheval de
ralentir la cadence. Il était toujours devant elle, mais plus proche. Elle
décocha une flèche sur lui, mais il réussit à la dévier avec son bouclier.
Soudain le cheval du royaliste se mit aux côtés de June, elle reçut un coup du
guerrier qui la fit tomber du cheval . elle arriva à se réceptionner
correctement malgré sa blessure qui la fit tressaillir. Elle se mit debout. Le
guerrier était devant elle, et se rua en sa direction. Elle leva son arc, prit une flèche dans son
carquois. La flèche arriva dans le ventre de son adversaire qui l’arrêta dans
sa course. Il poussa un petit cri. Il retira sa flèche avec du sang sur la
pointe. Mais lorsqu’une image du corps ensanglanté de Bixe lui transperça, le
courage lui revint. Elle prit une flèche verte qui lui avait été offerte par
Indochine lors d’un voyage dans une terre lointaine. Elle connaissait le
pouvoir de cette flèche, elle se remémora les conseils de sa baronne :

- N’oublies
pas June, si tu veux que cette flèche soit mortelle il faut qu’elle soit
intacte et surtout qu’elle arrive dans la nuque de ton adversaire. En un coup
il sera mort, mais elle ne te sera d’aucun avantage si elle touche une autre
partie.

Perdue dans ses pensées, elle se réveilla soudain prise d’une douleur.
Elle se rendit compte que le guerrier lui avait planté son épée dans le ventre.
Elle eut un cri de surprise et cracha du sang. Elle se dégagea de l’épée, et
s’éloigna du guerrier pour prendre un chamalla. Elle réussit à en manger un.
Cependant il la suivit. Des forces lui revenaient. Elle courut et se cacha dans les arbres. Le guerrier
s’écria :

- Ne joues pas à ce jeu là, jeune archère. J’ai
déjà tué des centaines , des milliers de cartellois, je ne te crains
pas. Je réussirai à te tuer. Tu as déjà eu de la chance, j’aurais pu
rajouter un autre cartellois dans mon tableau de chasse , mais ce sera toi qui
prendra sa place.

Cachée, June prit deux chamallas. Elle ne voulait pas
mourir, elle souhaitait assouvir sa vengeance. Bixe était gravement blessé par la faute d’Heratos, il fallait
qu’il paye ! Elle écarta deux branches et vit le royaliste au loin face à
elle. Elle devait le contourner discrètement pour être face à sa nuque. Soudain
, il lui vint une idée. Elle se mit en
haut de l’arbre, prit une flèche tout à fait normale. Puis la décocha , elle
arriva devant lui. Le guerrier la vit et se dirigea vers l’arbre d’où venait le
tir.

- Je t’aurais, je sais où tu es. Tu te crois
à l’abri en étant cachée, mais je t’aurais, dit le guerrier d’une voix
menaçante.

June sourit. Elle s’accroupit , descendit de
l’arbre et se mit derrière les buissons. Le guerrier courut en sa direction.
Toujours cachée elle parcourut les arbustes, puis grimpa dans un arbre, pour
sauter derrière le guerrier, tout en étant éloignée. Elle prit la flèche verte,
visa la nuque du guerrier et tira. Soudain le guerrier se retourna et arriva à
esquiver la flèche. June déstabilisée, trembla. Elle avait réellement peur, son
unique chance était cette flèche et elle avait disparue. Le guerrier profitant
de sa surprise, il courut en sa direction et la plaqua au sol. Il avait dans sa
main son épée ensanglantée. June essaya de prendre l’épée pour la contrôler
mais en vain, l’arme lui fit des entailles sur les mains, celles-ci
ensanglantées tombèrent au sol.
L’archère hurla.
Soudain, l’archère se remémora que sous sa jupe, sur sa
cuisse droite il y avait un glaive, qu’elle gardait précieusement toujours sur
elle, dans le risque d’un corps à corps. Le guerrier regarda le cou de la jeune
fille et avec son épée coupa le collier qu’elle avait pour le récupérer de son
autre main. Toujours sur June, l’homme
regarda le pendentif. Il y avait un émeraude où était gravé « je t’aime
June . Bixe » avec en miniature le visage de l’archer.

-Tiens mais je reconnais ce jeune homme, c’est cet
archer qui est sur le point de mourir, et toi, tu préfères t’attaquer aux
autres au lieu d’aller voir ton mourrant de bien aimé ? Tu n’es qu’une
sotte, vous allez mourir tous les deux.

Pendant ce temps là June sortit son glaive dans ses mains. Elle avait du mal à le tenir
correctement, car ses mains la brûlaient. Elle mit la pointe de l’arme sur la
poitrine de l’homme. Il ressentit la pointe, et se mit à rire.

-Tu essayes de me tuer ? Tu veux mourir maintenant ?
très bien, tu l’as choisi !

Elle planta le glaive dans
la poitrine de celui-ci, le sang commençait à gicler, elle le poussa en
arrière. Avec les dernières forces qui lui restaient, elle prit un chamalla.
Elle couru avec moins de rapidité que précédemment. Dans la foulée, elle prit
son arc avec une flèche. Le guerrier hurla, puis se dirigea vers l’archère, et
s’arrêta brutalement, lorsque son hurlement retentit encore plus bruyamment. La
flèche était arrivée entre ses deux yeux. Il tomba en arrière. June attendit
quelques minutes et avança vers lui. Elle se mit à quatre pattes sur lui et
prit l’épée de celui-ci pour lui planter dans le cœur. Puis elle le regarda
dans les yeux, se réjouissant de la douleur qui luisait dans ceux-ci, elle lui
chuchota dans l’oreille :

- C’est pour Bixe , d’une voix froide.

Elle retira de ses
mains le pendentif , elle prit un bout de son haut pour nettoyer le sang qui
l’avait tâché. En regardant le portrait de Bixe, elle prit conscience que le
temps lui était compté et qu’il fallait rentrer au plus vite au manoir.
Elle marcha le plus rapidement qu’elle put. Et vit au loin
un des chevaux des royalistes avec à son côté, son ancien propriétaire. Elle
grimpa sur l’animal et lui ordonna de galoper.
Au bout de quelques minutes, June arriva devant le manoir.
Elle était complètement épuisée. Elle prit son dernier chamalla, et descendit du cheval . La
jeune fille se réceptionna mal. En voulant se remettre debout, elle vit dans
une roche des paroles gravées qui la firent pleurer « Je t’aime
June ». Elle se précipita sur la porte du manoir et arriva à ouvrir la
porte malgré la douleur qui la fit tressaillir. Elle monta les escaliers et
entra dans la chambre de Bixe et
demanda poliment aux autres l’état de son amour. Puis rassurée, elle
leur demanda de les laisser seuls et s’assit à côté de lui. Elle lui prit la
main doucement et se pencha vers lui. Un rayon de soleil illumina ses cheveux
blonds. Elle l’appela doucement en espérant qu’il se réveille :

- Bixe … Bixe

Elle vit ses paupières tressaillir, et un léger sourire
effleurait ses lèvres. Ses yeux papillonnèrent et son regard vague au début, se
fixa ensuite sur elle. Ils échangèrent
un long regard complice et se sourirent tendrement. June se sentit envahit d’un
bonheur infini et enlaça Bixe avec spontanéité. Leurs lèvres se scellèrent en
un doux baiser. June plongea son regard dans celui de Bixe et lui chuchota dans
l’oreille.

-Moi aussi je t’aime.

Un petit rayon de lumière se posa sur leurs deux mains
enlacées.

Bixe sentais que quelqu'un l'empéchais de s'en allais vers cette lumiere qu'il voyais au loin il sentais que ces personnes ne voulais pas qu'il partent et mettaient tout leurs dons pour que ce soit ainsi tout a coup il sentie une force beaucoup plus puissante a elle seul que toutes celles qui l'entourais réuni puis il sentait les petites force s'en allais et sa main bouger il sentit un contact pas n'importe lequel, il reconnut immédiatement la peau douce de June et il la vit apparaitre a l'opposer de la lumiere, elle l'appelais, il devais choisir son chemin... la femme qu'il aimait ou cette lumiere blanche, apaisante, douce, harmonieuse qu'il savais très peu probable qu'il sache ce qu'il y ai derriere si il n'y allais pas maintenant. il se dirigea vers la lumière............ pour la regarder une derniere fois il se retourna et courru vers sa bien aimée qui disparut au dernier moments pour laisser place a des draps blancs, une femme d'une impressionantes beauté a ses côtés qui lui tenais la main. il l'a vit comme il ne l'avais jamais vu, elle avais pleuré cela se voyais un rayons de soleil la parcourais la rendant lumineuse il avais failli ne plus la revoir elle l'enlaça avec spontanéité. Leurs lèvres se scellèrent en un doux baiser puis June chuchotta a so oreille

-"moi aussi je t'aime"

des larmes coulères sur les joues de Bixe il avais fais le meilleur choix qu'il n'eu jamais fait il mit sa tete dans les cheuveux dorée par le soleil de sa bien aimée, senti son coeur battre ils ne formèrent plus qu'un ils étaient heureux, insouciants, puis après un long moment qu'il avais passé ensemble Bixe demanda a June :

-"Ou est strage?? il faut que je le voit, que je le remercie, je dois tous vous remercier, tout les indochinois. Sans vous je serais mort."

June alla chercher tout les indochinois.
Arrivé dans la chambre le valeureux bixe,malgré son état,il avais réussi a voir qu'il y avais un nouveau parmi les indochinois,avec un peut d'appréhension,il regarda strange et essaya de se détendre pour que les soins aillent plus vite mais n'y arrivant pas,strange le vi et lui dit :

_"Ne t'inquiète pas,il as les compétences pour te soigner,il est aussi bon que spian,mais il n'es pas très bavard..."

Rien qu'avec ces mots,il réussi a se détendre et attendit les soins,sekmeth se dirigea vers bixe et il recommença les soins qu'il avais commencer a donner avec spian avant que june ne revienne de sa bataille et comme elle était aussi bien blessé spian s'occupa d'elle.[center]

indochine était dehors, devant la porte d'entrée, elle regardait la trainée de sang qu'avait laissé June en rentrant. Il y avait une petite flaque un peu plus bas, c'est surement qu'elle est descendu de cheval, pensa-t-elle. A ce moment elle remarqua une gravure au sol. Elle se pencha, retira le sang comme elle pu, et lu les quelques mots
:

Je t'aime June

indochine sourit, elle repensa à ce jour où... . Une chose rare se produisit, une larme coula sur la joue de la baronne. Cette dernière s'assit à coté de la gravure les genoux recroquevillés sur la poitrine ces derniers enlassés par ses bras. Sa tête se posa sur ces genoux et elle regarda de coté.

Tout va bien indochine. Il te manque c'est ça??

indochine se retourna et vit spian, son fidèle moine. Le moine s'approcha d'elle, la releva et la serra dans ses bras. Indochine fit submerger d'une émotion intense qui l'a fit pleurer. Surpris, le moine la regarda et lui dit :

Tu as tellement de responsabilité sur le dos, n'y ajoute pas cette personne.

Indochine regarda spian et dit

Ce n'est pas ça mais j'ai eu tellement peur pour June. La voir en sang comme ça, c'était trop dure, elle est comme ma petite soeur, je n'aurais pas supporter de la perdre. Pardonne moi spian, j'aimerais resté un peu seule.

Le moine se retira mais avant de rentré il se tourna et dit

Je te l'ai promis je n'en parlerais à personne, mais il ne reviendra pas.

indochine se remit sous sa position initiale et continua à pleurer.

Strange était à la fenêtre de la chambre des deux amants, il ne pouvait s'empecher de rester auprès des siens qui sont bléssés. Il vit la scène en contrebas et vit pleurer sa baronne chose qu'il n'avait jamais vu auparavant. Elle qui était si courageuse, joyeuse et bucheuse. Ce jour là elle pleurait. Un sourire s'esquissa sur le visage du mage.
Mais soudain, il entendu une toux roué, il se retourna et vit bixe convulsé et cracher du sang.

Strange venait de surprendre sa baronne en train de pleurer, il pensa que malgré tout son courage Indochine était un être humain, cette guerre implacable faisait de nombreuses victimes, peut-être l'une d'elles avait-elle été chère au coeur de sa baronne, de plus avoir failli perdre June avait dû rouvrir une blessure que la jeune archère croyait cicatrisée, mais Strange, pour avoir perdu sa femme, savait par expérience que ce type de blessure ne se refermait jamais complètement, mais attendait le moment adéquat pour s'ouvrir de nouveau. Il en était là de ses pensées lorsqu'une quinte de toux le fit se retourner : c'était Bixe, il crachait du sang.

Pour avoir été chirurgien lors de son autre vie sur terre Strange savait très bien de quoi souffrait Bixe, un de ses poumons avait été perforé. Le jeune archer était en piteux état. Sur terre il l'aurait emmené à l'hôpital, mais ici il lui faudrait faire avec les moyens du bord. Il retira sa chamise à Bixe et vit exactement où se situait la blessure, il lança un sort d'invisibilité sur la poitrine de Bixe, mettant à nu ses organes vitaux, cela lui permit de détecter avec certitude quel poumon avait été touché, il s'agissait du poumon gauche, il lança lança un autre sort sur Bixe, afin qu'il n'utilise que le poumon droit, ainsi il aurait tout loisir de soigner celui qui était atteint. Il lança un appel télépathique à Spian et Sekmeth, afin d'avoir de l'aide. Il appliqua quelques chamallas sur la plaie, puis avec son pouvoir il accéléra le processus de mitose, ce qui referma répara complètement le poumon du jeune archer. Pour ce faire le mage avait dû agir au niveau cellulaire, c'est pourquoi il était en nage car cela lui avait demandé beaucoup de concentration, il annula le sort qui paralysait le poumon et Bixe put de nouveau respirer normalement, mais il était très faible.

Strange sentit que l'énergie vitale de June baissait, il ignorait pourquoi, il se tourna donc vers la jeune archère, lorsqu'il s'aperçut que ses blessures s'étaient rouvertes. " On n'a jamais de moine quand on en a besoin ", dit Strange, pour lui-même. Il aurait aimé avoir un moine à ses côtés car il était bien plus doué que lui pour ce genre d'exercice, même s'il se débrouillait plutôt bien.

Il se pencha vers June, la jeune femme avait de nombreuses blessures qu'elle avait soignées grâce à des chamallas. Strange secoua la tête, les chamallas étaient bien pratiques, mais leur pouvoir curatif demeurait limité, cela personne ne semblait en avoir conscience. Allait-il pouvoir sauver la jeune femme ? En tout cas il userait de tout son bagage scientifique et magique pour y arriver.

j'étais sorti sur le haut d'une tour du château pour prendre l'air,
comme à mon habitude,le dos contre le sol,le regard perdu dans la voie lactée,je récupérais des soins déjà fais...
j'aimais beaucoup rester dans cette partie du chêteau,
cela me rappelait mon enfance,
cette enfance là où je jouais avec mon amie magicienne qui s'appelait °Pandore°....
j'étais dans mes pensées quand je reçut un appel télépathique de strange:

_"spian... sekmeth...urgence.... june...."

la première pensée que j'ai eu vint pour strange car j'avais pas l'habitude de l'entendre envoyer un appel télépathique sans qu'il ne formule de phrases complètes,ce qui prouva que la situation devait être très sérieuse,en une seconde j'avais compris tout ça et je me releva et descendis la tour au triple galop,traversa une multitude de couloir et arriva en même temps que spian devant la porte que nous avions quitté il y a peu...

en ouvrant la porte,j'ai eu la vue d'un strange qui s'affairait sur june....
il utilisait de toute son intelligence pour essayer de la garder en vie,mais vu les blessures qu'elle avait reçut,toutes ses capacités n'auraient servie a rien s'il n'y avais pas un moine dans les alentours

je me précipitais vers june et strange,je me mis à réciter dans ma tête le soin du sage pour qu'il commence à faire son effet le plus vite possible,du coin des yeux je vis que spian faisait pareil,il coinçais toujours entre ses lèvres sa langue quand il se préparait pour son soin du sage

Bixe voyais sa belle se vider de son sang mais ilo ne pouvais pas bouger non seulement parce que il étais trop mal en point et les autres l'en empecher il ne devais pas bouger mais il n'arrivais plus a supporter la vue du sang de June coulant au sol il essaya de se lever encore une fois il y parvint presque lorsuq'il entendit une voix enerver lui crier :

"Bixe pour la derniere fois reste allongé"

Bixe ne parvint pas a savoir qui avais crier et il s'en fichais il voulais aller aux coté de June et personne ne l'en empècherais il arriva a se lever de son lit fit un pas vers sa dulcinée, chancela puis continua a avancer il se laissa tomber pres d'elle, lui prit la mainet lui murmura a l'oreille :

-"June tu ne peux pas me laisser comme sa, tu ne peux pas NOUS laisser. Je t'aime June. Reste avec nous."

Des larmes commencèrent a rouler sur ses joues l'amour est le meilleurs des remèdes ses larmes coulèrent tombèrent de sa joue pour s'étaler sur celles de June coulant sur elle, sur ses blessures, il se demandais ou étais l'esprit de June en ce moment, voyais-t'elle elle aussi la lumière reconfortante qu'il avais vu peu de temps avant?? étais t'elle consciente qu'ils l'empéchaient de la rejoindre?? Bixe resta a genoux a coté d'elle la serrant dans ses bras puis senti son coeur, il reprennais un rythme moins saccadé, appaisé Bixe ne ougea pas essayant de partager le peux de force qui lui restais avec elle. les moines continuais leurs soins les autres espéraient ou désesperaient, le temps passait.

Strange avait fait léviter Bixe sur un autre lit, non seulement pour avoir les coudées franches avec June, mais aussi pour qu'il puisse se remettre de ses blessures. Le mage avait mis un chamalla sur ses blessures qui, maintenant, étaient bégnines, sa vie n'était donc plus menacée, cependant il avait perdu beaucoup de sang. En tant que médecin Strange savait que l'homme fabriquait constamment du sang, il avait lancé un sortilège qui accélérait le processus chez Bixe, comme il l'avait fait pour Chouchoutte par le passé. C'était June qui l'inquiétait.

Fort heureusement les deux moines : Spian et Sekmeth, avaient fait leur apparition, prononçant maintes prières et commençant à lui rendre un peu de vie, mais la jeune femme demeurait inerte. Soudain Strange vit du mouvement du côté de Bixe, ce dernier essayait de se lever, Strange cria, énervé par ce qu'il considérait comme étant une farouche détermination à mourir :

- Bixe, reste allongé ! Il te faut du repos !
L'archer s'entêtant à vouloir se dresser sur ses jambes Strange perdit son calme :

- Bixe, pour la dernière fois reste allongé !
Mais il criait en vain, le jeune archer était déterminé à venir près de sa dulcinée. Strange réfléchit à ce qu'il ferait à sa place, et si Hélène n'était pas morte dans l'accident ? Si elle avait été simplement blessée ? N'aurait-il pas tout fait pour être à ses côtés ? Il était certain qu'il aurait agi de même. Le souvenir de sa femme défunte était encore trop présent en lui, il ne put retenir une larme qui coula sur son visage d'habitude impassible. Il prit une décision et envoya à Bixe qui chancelait un peu de son énergie vitale afin qu'il puisse les rejoindre, lorsque ce fut chose faite il envia le jeune homme pour connaître un amour si fort, et le plaignit simultanément, car il risquait de perdre cet amour tout comme lui par le passé.

- Non, cela ne sera pas !
Strange lança un sort d'invisibilité afin d'établir un diagnostic, comme il l'avait fait pour Bixe. Il s'aperçut que les moines avaient fait de l'excellent travail, non seulement les blessures ne saignaient plus, tous les organes étaient désormais intacts, il annula le sort, prit le pouls de June, il était faible mais régulier. Strange vit la flaque de sang sur le lit, la jeune femme avait besoin de sang neuf car elle en avait perdu beaucoup, le mage lança le même sort de régénération comme il l'avait fait pour Bixe. Strange se tourna vers les moines, il était content de les avoir eus près de lui :

- Spian, Sekmeth, je vous remercie, elle est guérie maintenant. Vous m'avez été d'une aide précieuse.
Il se tourna vers June, elle était pâle, la jeune femme semblait ne pas vouloir se réveiller, il se tourna de nouveau vers les moines :

- Je vais les veiller, merci encore, vous pouvez aller vous reposer.
Strange s'assit dans un fauteuil juste à côté du lit, soudain il vit Hedwig qui entra par la fenêtre et qui se mit à courir vers lui :

- Dis donc, où étais-tu ? sur un ton faussement empreint de reproche.

- Miaou ! lui rétorqua la jeune chatte en le regardant droit dans les yeux.
Elle lui sauta sur les genoux et mit sa tête dans sa main gauche, lui faisant ainsi comprendre que c'était l'heure des câlins. Strange sourit, c'était exactement ce qu'il lui fallait, un moment de détente après avoir travaillé à faire revenir Bixe et June à la vie. Il caressait Hedwig, la jeune chatte ronronnait, elle s'allongea sur ses genoux, ronronnant de plus belle, le mage sourit. Il se tourna vers June, reprit son pouls, toujours aussi régulier, un peu moins faible, mais elle n'était pas encore sortie d'affaire, les moines et le mage avaient guéri son corps, mais la jeune archère semblait pourtant ne pas vouloir se réveiller.

- Où est son esprit ? se demanda le mage
Il regarda Bixe, le jeune archer l'avait entendu, Strange se maudit, il était décidément trop bavard avec lui-même, cette pensée le fit sourire. Il regarda Bixe droit dans les yeux et le rassura :

- Courage, rien n'est perdu, il faut que tu continues à lui tenir la main, tu seras son ancre dans le monde réel, il faut aussi lui parler le plus possible.

- D'accord Strange, mais et toi que vas-tu faire ? demande Bixe avec de l'inquiétude dans le regard.
Strange soupira, il détestait faire cela, c'était une pratique magique dangereuse car son corps physique serait vulnérable, il se dit qu'il ne risquait rien dans cette chambre, il répondit à Bixe :

- Je vais me décorporer, faire appel à mon corps astral et le transporter là où mon corps physique ne peut aller, je te confie Hedwig.
En entendant son nom, la jeune chatte lança un regard inquiet au mage, lequel lui sourit, il la prit et la mit sur le lit, puis il fit ce qu'il avait prévu : son corps astral se désolidarisa de son corps physique, lequel était désormais inerte dans le fauteuil.
Il se téléporta dans une dimension où les lois de la physique n'avaient plus cours et régnaient celles de la magie, une dimension où seule pouvait exister l'énergie, rien d'autre que l'énergie. Tout d'abord il fut décontenancé, toutes ces couleurs, comme dans un kaleïdoscope, faillirent le rendre fou, il se ressaisit, il se trouvait dans une dimension qui était le point de départ vers un niveau d'existence supérieur, il était à la recherche d'un esprit bien précis, un esprit parmi tant d'autres, beaucoup d'autres. Les esprits gardaient la forme de leur enveloppe mortelle, ce qui leur permettait de garder l'illusion qu'ils n'étaient pas morts, cette mort étant effective s'ils passaient la porte vers cet autre niveau d'existence, Strange trouva June parmi eux, il cria :

- June !
La jeune archère se tourna vers lui, surprise de le voir.

- Strange, viens avec moi, c'est si beau !

- Non, June ! Si tu franchis ce passage ce sera sans retour ! Pense à Bixe !
June tressaillit au nom de son amoureux, elle sentait qu'il était près d'elle, lui tenait la main, elle pouvait entendre sa voix maintenant que le mage l'avait sortie de la transe dans laquelle elle se trouvait. Leur amour était plus fort que tout, plus fort que la mort même !

- Tu as raison Strange, repartons !
Elle se tourna vers le mage et essaya d'aller vers lui, mais en vain, elle se trouvait dans l'horizon des événements du passage et était aspirée.

- Strange, au secours !
Le corps astral du mage prit la main de June et tira, ses efforts furent vains, en fait il était aspiré lui aussi, les autres esprits, s'étaient réveillés de leur transe et commençaient à vouloir les pousser, ils faillirent franchir le passage mais Strange les téléporta in extremis hors de cette dimension jusque dans la chambre de June, L'esprit de cette dernière ainsi que le corps astral de Strange étaient invisibles aux yeux des humains normaux, mais Hedwig les fixa, comme si elle avait détecté leur présence.

- Maintenant il faut que tu retournes vers ton amour, il serait trop malheureux sans toi, je sais de quoi je parle.

- D'accord, merci Strange.
L'esprit de June retrouva son corps et le corps astral de Strange fit de même, le mage se réveilla en disant simplement :

- Plus jamais ça,
Mais il savait qu'il le referait si cela s'avérait nécessaire.

June se tourna vers strange et le pris dans ces bras, comme pour le remercier.
Après l'avoir lacher elle fit volte-face et vit son amour en dormi près d'elle la tête près u rebords du lit.
Elle approcha ses lèvres près de l'oreille de bixe et dit tout bas :

---------------- Réveille toi mon amour!!

Les paupières du jeune homme se levèrent et il LA vit
Il n'hésita pas un instant et l'aggripa pour la serrer. Cette dernière après un "ouille" lui dit de faire attention, l'homme tellement heureux mais confus sur le coup, s'escusa.
Il la repris dans ces bras plus tendrement et une aura verte se dégagea des archers, elle était si scintillante, que strange dû baisser le regard pour ne pas être ébloui. Les deux moines de l'autre coté de la pièce se cachaient les yeux.
Quelques secondes plus tard indochine rentra dans la pièce à l'inverse de tout le monde la lumière ne l'éblouit pas, elle se sentait appaisée mais extrèmement triste, car elle connaissait cette lumière.
L'aura verte du couple continua à briller encore durant trois minutes, indochine était debout immobile la tête baissée et des larmes coulaient le long de ces joues....

Strange baissa les yeux, aveuglé par cette lueur verte qui provenait des deux archers, il lui semblait qu'elle avait quelque chose de familier, le mage avait soit déjà vu cela, soit on lui en avait parlé, mais il ne se souvenait plus exactement de quoi il s'agissait. Il sentit soudain une onde de tristesse l'envahir, il se retourna et vit Indochine qui pleurait, elle gardait la tête baissée, non à cause de cette brillante aura verte, mais plutôt parce qu'elle éprouvait une tristesse si grande que c'était trop pour ses épaules, Strange comprit tout cela en une fraction de seconde lorsqu'il l'aperçut.

Le mage Indochinois alla vers sa baronne, la prit tendrement dans ses bras et lui dit :

- Allons Indochine, ils sont tous les deux sains et saufs, c'est le principal.
Indochine pleura de plus belle, ses larmes mouillaient les habits de Strange qui n'en avait cure, c'était la deuxième fois qu'il voyait sa baronne pleurer aujourd'hui, d'abord dans le jardin, il s'était alors dit que c'était la preuve qu'elle était humaine et non une machine à tuer comme l'étaient devenus tant de combattants en ce monde si cruel et pourtant merveilleux qu'était Alidhan. Mais maintenant il avait peur qu'elle ne fasse une dépression, de plus le fait qu'elle pleure en voyant cette aura verte n'était pas une coïncidence, cela lui rappelait-il de mauvais souvenirs ? Etait-ce un mauvais présage ? Strange maudit sa mémoire qui lui faisait temporairement défaut.
Le mage détestait voir Indochine dans cet état, il en conçu lui-même une immense tristesse, ils avaient traversé tant d'aventures qu'un lien invisible s'était créé entre eux, un lien que rien ne pourrait rompre.

Soudain Strange comprit : Indochine avait pleuré pour une seule et même raison, que ce soit dans cette chambre ou dans le jardin, elle pleurait un amour perdu, un amour dont elle avait peur de ne jamais retrouver la magie, elle craignait de ne plus pouvoir éprouver la même chose, pour personne. Cela, Strange pouvait le comprendre, il avait perdu sa femme pour toujours, depuis cet horrible accident, il vivait comme un ermite, même parmi les indochinois il gardait ses distances, et pourtant ceux-ci étaient ses compagnons d'armes, il faisait en sorte de ne pas créer de lien affectif trop fort, afin de ne pas trop souffrir lorsque la personne concernée le quitterait. Seulement un lien avait été créé à son insu, il s'était, à son corps défendant, attaché à cette jeune baronne. Et elle était là, dans ses bras, en train de pleurer, ce qui l'affectait à un tel point que des larmes se mirent à couler sur son visage d'habitude impassible, simultanément sa main gauche se mit à caresser affectueusement ses cheveux soyeux. Ils semblaient avoir oublié où ils se trouvaient, pour eux seul comptait l'instant présent, eux seuls existaient, rien ni personne ne comptait plus. Il dit tout bas à Indochine :

- Ne t'en fais pas, tu n'es pas seule.
Il voulut ajouter qu'il était là pour elle, mais cela lui sembla superflu, elle avait conscience, il en était persuadé.

Indochine sentit les caresses dans ses cheveux, l'odeur de strange et sa chemise la réconforta. Cette sensation, elle là connaissait, elle aurait voulu que cet instant dure toute sa vie. Quand elle entendit les paroles de son fidèle bras droit, elle se sentit soulagée, elle aurait voulu qu'il lui dise qu'il était là pour elle, mais c'était tellement évident. Soudain elle ne sut plus ce qu'il lui arrivait. Son coeur battait télement fort, que strange fut surpris.
Elle leva sa tête et vit le mage qui là regardait. Ses yeux l'envoutait, elle sentit son coeur battre plus fort, elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa.
A ce moment précis une nouvelle aura verte illumina toute la pièce. Les deux moines qui avaient pu revoir un peu furent de nouveau aveuglés.
June et Bixe qui venaient de se séparer, furent tout deux supris et étonnés de ce qu'ils voyaient. Personne ne pouvait comprendre ce qui arrivait.
indochine et Strange restèrent bouche l'une contre l'autre un long moment, tandis que les deux bléssés les contemplaient...

Ils étaient en train de s'embrasser, un long baiser dans lequel ils avaient mis toute leur fougue, mais aussi toute leur tendresse, tout l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre. Durant ce baiser leurs pensées vagabondèrent.

Strange sentit une chaleur bienfaisante, vu de l'extérieur c'était une aura verte qui grandissait et dont la lueur était tellement insoutenable que tous dans la pièce durent détourner le regard, même Bixe et June. Maintenant il se souvenait, il n'était pas depuis très longtemps à Alidhan lorsqu'il avait vu ce phénomène, deux amoureux s'étaient embrassés et il avait vu cette aura verte les envelopper ; Il s'en était ouvert à un magicien bien plus puissant et dont les connaissances paraissaient sans limites, ledit magicien avait répondu à ses questions : " Ce phénomène se produit lorsqu'un amour réciproque et vrai est éprouvé par deux êtres d'exception, lorsqu'ils s'embrassent une aura verte les enveloppe, plus ils sont puissants et amoureux et plus cette aura grandira en taille et luminosité ".
Strange se dit qu'il avait été idiot de fermer son coeur aux personnes qui l'entouraient, d'essayer de ne plus aimer pour ne plus souffrir, tout cela était stupide, l'être humain ne peut vivre sans amour, de plus Hélène, sa défunte femme, n'aurait jamais voulu qu'il soit malheureux parce qu'il culpabilisait. Il se promit de parler d'Hélène à Indochine, il ne voulait plus jamais avoir de secret pour elle.

Leur lèvres se déscellèrent et ils se regardèrent dans les yeux, le baiser avait duré une éternité pour eux, et pourtant ce n'était pas le cas, quelques secondes s'étaient écoulées, et pourtant Strange les pensées de Strange s'étaient bousculées dans sa tête, il se demanda si Indochine avait connu le même phénomène. Elle avait de superbes yeux verts émeraude qu'il aurait pu contempler indéfiniment, ses bras enlaçaient sa taille fine, sous ses mains il pouvait sentir son dos souple et musclé, mais sans excès. Il finit par prendre la parole :

- Indochine, je serai toujours là ... pour toi, je n'avais pas terminé ma phrase tout-à-l'heure, mais j'en suis sûr maintenant : je suis fou amoureux de toi.

Bixe et June regardaient la scène bras dessus bras dessous Bixe ne connaissais pas très bien strange, c'était un homme très renfermer qui ne parlais pas souvent de lui, qui ne parlais pas souvent tout court en fait du moins c'est se qu'avais constaté Bixe il connaissais encore moins Indochine mais il voyais bien quand il la regardait qu'elle avis une ames blessé, elle etais elle aussi assez discrete moin que Strange mais elle avais sa part de discretions. Bixe trouvait qu'ils allaient très bien ensemble, il étais heureux pour eux, il crut déceler un sourire dans la lumière aveuglante sur les lèvres de June ce qui fit naitre en lui encore plus de bonheur il aimait June, il adorais ce manoir et n'étais pas triste d'etre venue une fois de plus, il assistait à une scène magnifique entre deux personne qu'il ne connaissait pas mais qu'il l'avait sauvé s'il l'aurais pu il serais rester la, longtemps, jusqu'a sa mort près de sa bien aimée...Mais...Mais il ne le pouvais pas il repensa aux Archers d'Helite ses archers fidèles tous près a mourir pour lui, tous descendant de la tribu qui avais vecu autre fois dans la douce Forêt de Sormia il devaient rentrer chez lui revoir ses compagnons, ses ami(e)s, ses frères et soeurs.

Mais il avait le temps il n'avais pas encore pu se reposer depuis son arrivé et n'avais encore vu personne autant qu'il l'aurais souhaiter, il fallais aussi qu'ils remercie les indochinois sans quoi il serais mort. il ne partirait pas tout de suite, dans deux jours peut etre mais pas tout de suite.

Indochine était envoûtée par cet instant, elle ne pouvait s'empêcher de penser à celui qu'elle pensait être l'amour de sa vie. Ce dernier était mort lors d'une embuscade. Il était en patrouille avec deux des siens, quand tout-à-coup, une flèche avait transpercé l'oeil de la magicienne près de lui. Une autre flèche avait effleuré le guerrier à sa droite, mais ce dernier ne put éviter l'épée qui lui trancha la tête. Quant à l'amour d'Indochine, une boule de feu le fit rôtir vivant, il resta sur place, toujours vivant mais blessé à mort, il fut ensuite roué de coups et transpercé.
Mais elle devait sortir ces images de sa tête, le moment qu'elle vivait était plus intense que n'importe quel autre. Son corps entier appartenait à Strange, elle ne pouvait retirer ses lèvres des siennes, mais sans s'en rendre compte elle se séparèrent au terme d'un moment qui sembla durer un éternité.

- Indochine, je serai toujours là ... pour toi, je n'avais pas terminé ma phrase tout-à-l'heure, mais j'en suis sûr maintenant : je suis fou amoureux de toi.
Indochine fut saisie d'un sentiment de culpabilité, elle avait oublié son premier amour, émue mais gênée elle se sépara de Strange et se retira. Après être sortie, elle courut dans sa chambre et s'effondra sur son lit.

Strange était resté bouche bée, son amour n'était-il pas partagé ? Il en doutait, l'aura verte était bien apparue, or ce phénomène ne se produit que si le sentiment est partagé. Strange sentit une main sur son épaule, il se retourna et vit Spian :

- Elle a beaucoup souffert de la mort de son premier amour, elle ne veut pas l'oublier car elle l'a aimé intensément.
Strange commençait à comprendre :

- Ainsi elle culpabilise, je peux comprendre ça, j'ai ressenti la même chose des années durant, de plus je n'ai pas l'intention de lui demander de l'oublier.

- C'est à elle qu'il faut dire cela, répliqua Spian.

- Voudra-t-elle m'écouter ? Je ne suis plus sûr de rien maintenant.
Spian vit que son ami était blessé, triste, il fit en sorte de le réconforter :

- Nous avons tous vu la lumière verte, cet amour est partagé, va lui parler.

- Soit, j'y vais.
Spian et les autres virent partir le mage, ils étaient tous en train de prier pour que Indochine l'écoute.

Strange longea le couloir et arriva devant une porte en chêne, il frappa à la porte puis dit :

- Indochine, c'est Strange, j'aimerais te parler de quelqu'un que j'ai beaucoup aimé, ouvre moi s'il te plaît.

Strange était derrière la porte, il désirait qu'indochine lui ouvre, mais cette dernière était allongée dans son lit, la tête sur son oreiller.
Soudain la bibliothèque fit un clic, et se décala sur la gauche. Le passage secret fut ouver. Seul une personne connaissait ce passage. La personne s'avança du lit d'indochine s'assit près d'elle et commença à lui dire tout bas :

- Tite indo, l'homme que tu aimais est mort, tu as la chance d'en avoir retrouvé un, et l'aura verte ne trompe pas. Ne le rejette pas, tu l'aime et ça depuis longtemps. Ne te renferme pas. Laisse le entrer.
- Je sais pas, Spian, je suis perdue. Il est mort mais il me hante jour et nuit.
- Alors laisse Strange se débarasser de lui dans votre amour. Je te laisse il va devenir impatent ^^. Quoi que tu fasses je te soutiendrais.

Le moine embrassa le front de sa baronne et s'en alla par l'issue par laquelle il était rentré.

- indochine ouvre moi s'il te plait
- Je .......... hum............. entre.

Strange entendit enfin sa baronne lui dire d'entrer, il était sur le point de faire demi-tour, persuadé que, malgré tout ce qu'on lui avait dit, cette lueur verte n'avait aucune signification. Il ouvrit la porte et entra, il referma derrière lui, Indochine était allongée sur son lit, visiblement elle avait pleuré, Strange en fut bouleversé. Ce fut Indochine qui parla :

- Il paraît que tu veux me parler d'une personne que tu as beaucoup aimé ?

- Oui, il s'agit de ma femme, elle se prénommait Hélène, elle est morte dans un accident dont je suis responsable.
Indochine s'était assise sur son lit, elle leva vers lui des yeux stupéfaits, il reprit :

- Depuis je suis comme un zombie, je marche mais je ne vis plus, seul mon devoir me force à survivre, pendant des années je me suis senti coupable, et je l'étais.
Il regarda Indochine, elle le dévisageait toujours, était-elle en train de le juger ?

Il prit un temps de repos et continua :

- Mais j'ai compris récemment que ma femme n'aurait jamais voulu que je souffre en culpabilisant comme je l'ai fait durant toutes ces années. Elle était la gentillesse incarnée.

- Tu es sûr ? demanda Indochine.

- Voilà, je voudrais que tu saches tout de mon passé, j'ai commencé par te parler d'Hélène car nous avons tous les deux souffert de la mort d'un être aimé, mais nous devons continuer à vivre malgré tout. Je ne chercherai jamais à le remplacer ni à te le faire oublier, c'est impossible, nous devrons tous les deux vivre avec cette plaie béante au tréfonds de notre âme. Tout ce que je veux c'est que tu écoutes ton cœur, je pourrais t'aider à supporter cette perte et tu ferais de même pour moi. Je t'aime de tout mon cœur Indochine, c'est à toi de décider si notre amour doit être tué dans l'œuf au nom d'un souvenir.
Le mage resta debout, attendant le verdict.

Indochine et Strange étaient en train de s'embrasser tendrement dans la chambre de June et Bixe, Hedwig était en train de regarder, assise sur le lit, June s'était assise et la caressait. Soudain la jeune chatte noire fut alertée grâce à ses sens de félin qu'un phénomène inhabituel allait se produire, elle fit demi-tour, bondit par-dessus le lit et évita d'être aveuglée par l'aveuglante lumière verte, elle se cacha sous le lit.

Lorsque la luminosité eut atteint son apogée elle déclina doucement, au bout d'un moment elle se stabilisa, elle n'était plus aussi aveuglante. Hedwig sortit de sous le lit et s'assit de nouveau à côté de June dont les yeux étaient embués de larmes, était-ce à cause de l'émotion ou bien parce qu'elle avait été aveuglée ?
Hedwig regarda son compagnon et Indochine, ils s'étaient abandonnés l'un à l'autre, ainsi c'était comme ça lorsqu'on était amoureux ? On se retrouvait dans cette posture qu'Hedwig ne put s'empêcher de trouver étrange. Mais ce n'était pas tout, le lien psychique entre le mage et la jeune chatte était une précieuse mine d'informations, l'activité cérebrale du mage semblait avoir accéléré, ses pensées défilaient à une vitesse extraordinaire. Hedwig pouvait comprendre cela : c'était l'excitation du moment qui était la cause de ce phénomène, mais d'où venait cette lumière verte ? Soudain elle perçut une pensée de Strange, laquelle répondait à sa question. Hedwig fixait les deux amoureux, elle se demandait s'ils avaient des réserves illimitées d'air, il était vrai que leurs poumons avaient une grande capacité comparés aux siens, mais tout le monde a ses limites ! Lorsque, enfin, ils eurent fini de s'embrasser, Hedwig fut sûre qu'ils ne mourraient pas asphyxiés, du moins pas cette fois.

Puis, Indochine se retira et courut dans sa chambre, elle avait surpris tout le monde sauf Hedwig qui eut le réflexe de la suivre silencieusement, elle se faufila dans la chambre avant qu'Indochine ne claque la porte, puis elle alla prendre place dans un fauteuil confortable situé dans un coin sombre de la pièce.

Le lien psychique avec le mage lui permit de savoir ce qu'il ressentait, c'était un mélange de surprise, tristesse et de fureur, il était furieux d'avoir baissé sa garde, de s'être comporté comme un homme digne de ce nom et non comme un ermite dont le détachement laissait croire qu'il ne pouvait éprouver des émotions humaines.
Dans la chambre d'Indochine Hedwig pouvait voir cette dernière pleurer, l'incompréhension gagna la jeune chatte, pourquoi pleurait-elle alors qu'elle semblait si heureuse cinq minutes auparavant ? Pourquoi les êtres humains étaient ils si compliqués ? Elle en était là de ses pensées lorsqu'elle entendit Strange frapper à la porte et demander à Indochine la permission d'entrer, peu après elle vit la bibliothèque bouger, elle ne connaissait pas ce passage, intéressant. Ce fut Spian, un moine de la guilde, qui entra il parla brièvement à Indochine, cette dernière l'écouta, puis il s'éclipsa avant que la baronne ne dise à Strange qu'il pouvait entrer.
Hedwig entendit l'histoire du mage, elle sentit toute l'émotion du mage lorsqu'il contait par le menu la mort de sa femme. Lorsqu'il eut terminé il n'éprouvait plus que de l'espoir, le mage attendait la réponse d'Indochine, Hedwig regardait la scène avec attention. Allaient-ils se retrouver ou compliquer encore plus les choses en refusant d'admettre l'évidence, à savoir qu'ils étaient faits l'un pour l'autre ?

Bixe étais un peu déconcerter par la tournure des évènements cela faisait trop en même temps, trop de bonheur. il étais encore dans sa chambre les autres étais rentré dans les leurs histoire que tout le monde se ressasse et réalisent ce qui c'étais passé du moins Bixe le vit comme sa après quelques Heures Bixe décida d'aller dans le parc peut être quelqu'un se joindra à lui... nan il allais invité June à faire une balade tout les deux en tête tête dans le grand parc indochinois... "oui... ça c'est une bonne idée mon grand !!! se dit-il. il se dirigea vers la chambre de June et frappa à la porte...

Spian était allongé sur son lit, méditant sur les événements de cette journée, le moine eut pu penser que le plus inattendu était cette attirance mutuelle entre Indochine et Strange, mais il ne voyait pas les choses ainsi, ils étaient tous deux loyaux, francs, honnêtes, ils avaient été blessés par le passé, une blessure que rien ne put refermer, ils s'en étaient tous deux ouverts à Spian, d'abord Indochine, puis plus tard, Strange.

Spian sourit, ils avaient tous les deux, sans se concerter, prit la même personne comme
confident. Leur couple en avait surpris plus d'un, il fallait avouer qu'il s'agissait d'une union peu orthodoxe, mais dans le monde d'Alidhan les choses n'étaient jamais ce qu'elles paraissaient être, il en allait de même pour les personnes. Ainsi, Strange était tellement distant et froid qu'on aurait eu du mal à l'imaginer en train de succomber à l'amour, de même Indochine s'était vouée corps et âme à l'administration de sa baronnie, aux combats contre les ennemis, aux alliances avec d'autres guildes, elle était allée à des réunions avec d'autres barons afin d'unifier le Cartel, ce qui était un sacré challenge selon Spian.

Mais Spian savait que l'on ne pouvait enterrer les souvenirs sous des tonnes de paperasses, ou remplacer l'amour par le sens du devoir comme on remplace une roue cassée par une neuve sur un chariot, et c'est pourquoi lorsque Indochine vit le bonheur de June et Bixe, tout lui est revenu en mémoire et la douleur avec, elle ne put s'empêcher de pleurer en pensant à son amour perdu. et c'est là que Spian fut surpris par Strange, lorsqu'il prit la jeune femme dans ses bras afin de la consoler, cet homme froid et quasiment inatteignable montra son émotion en serrant la jeune femme contre lui pour la consoler, mais ce n'était pas tout, Spian avait vu des larmes dans ses yeux, il souffrait de voir Indochine dans cet état.
Le jeune moine ne connaissait pas grand-chose à l'amour, mais il s'était douté à ce moment que le mage aimait sa baronne, peut-être même depuis le premier jour où il la vit, d'ailleurs lorsque Indochine l'embrassa il répondit favorablement à ce baiser.

Spian sourit, deux cœurs blessés, deux âmes égarées, avaient trouvé le chemin du bonheur, cela lui fit plaisir car il avait apporté sa contribution en allant voir Indochine dans sa chambre, elle avait le sentiment d'avoir trahi la mémoire de son premier grand amour, cela il l'avait compris lorsqu'elle s'était enfuie, honteuse d'avoir ressenti un peu de bonheur alors qu'IL était mort. Maintenant qu'il avait aidé, tout dépendait d'eux. Spian se sentit heureux, léger, comme chaque fois qu'il accomplissait une bonne action. Il sortit de sa chambre et croisa Bixe qui allait vers la chambre de June, un petit sourire se dessina sur la figure du moine, c'était le printemps avant l'heure dans ce manoir, son sourire s'accentua.

Il sortit et alla marcher dans le grand parc jouxtant le manoir, un parc très bien entretenu et ombragé d'ailleurs, on voyait que le jardinier y mettait tout son cœur et toute son âme, il croisa ce dernier, lui fit un signe de la main, un homme simple et sympathique que les Indochinois avaient recueilli et auquel ils avaient donné un toit, il recevait des Pièces d'Or pour son travail, quelle était sa rémunération ? Spian l'ignorait, en tout cas il semblait heureux en pleine nature, c'était le principal. Spian leva les yeux vers un ciel qui commençait à s'assombrir car la nuit commençait à tomber, les dieux le voyaient-ils ? Il n'en doutait pas, étaient-ils fiers de lui ? Il l'espérait. Il resta encore une demi-heure dans ce parc, lieu propice à la méditation, cela aussi il le tenait de Strange, et le mage avait raison, quelle paix, quelle sérénité ! Spian se demanda pourquoi tout Alidhan n'était pas à l'image de ce parc, ce serait parfait. Il finit par rentrer, il faisait alors nuit noire, mais il connaissait son chemin par cœur. Une fois qu'il eut atteint la porte du manoir il se retourna vers ce lieu de paix et poussa un soupir, il n'y allait pas assez souvent, peut-être parce qu'il finirait par y rester pour toujours, ce qui aurait été très égoïste de sa part car une guerre était menée et des combattants avaient besoin de soins. Il finit par refermer la lourde porte du manoir. Demain serait un autre jour.

indochine écouta strange jusqu'au dernier mot, des larmes coulaient le long de ces joues. Elle n'osait pas regarder strange dans les yeux, pour la première fois depuis le début de sa baronnie, indochine sanglotait tellement qu'elle avait du mal à respirer. Elle n'osait pas parler tout le long de l'explication. Strange continuait son histoire sans faire attention à l'état d'indochine, il ne voulait pas s'arréter dans son histoire, car le seul fait de la raconter le poignardait de l'intérieur. Quand il eut fini, il posa sa main sur celle d'indochine. Cette dernière eu un moment d'hésitation, puis après s'être calmée, elle prit la parole

- Strange je suis doublement désolée. Je le suis une première fois pour celle que tu as aimé et pour ce que tu as dû endurer tout ce temps. Une deuxième fois, car je me dois de te demander de patienter. Tout ça est arrivé trop rapidement, je ne sais plus où j'en suis, j'ai besoin de recul.

A ces mots, strange fut poignardé une deuxième fois, il s'attendait tellement à une réponse favorable, à son tout il prit la parole, la tête baissée

- Je comprend indochine ...

Il sortit de la chambre sans rien dire de plus.
indochine le regarda partir, plusieurs larmes coulaient de ces joues. Quand la porte de referma, elle se coucha en pleurant de plus belle. La nuit sera longue pour elle ...

Strange s'en fut dans sa chambre, il dormit très mal, se réveillant souvent pour se rendormir avec peine. Le lendemain matin il décida d'aller chasser le chamalla, ces plantes avaient un pouvoir curatif nécessaire pour certaines potions, mais même à l'état naturel elles étaient d'une grande aide.

Il était en train de chasser lorsque, soudain, il aperçut quatre hommes vêtus de noir, ceux-ci l'entouraient, il n'y avait pas fait attention avant, ils était concentré sur les chamallas. Il leur adressa la parole :

- Vous désirez Messieurs ?
Aucune réponse, aucun insigne ne désignait à quel alignement ils appartenaient, ce silence en disait long sur leurs intentions, soudain ils se jetèrent sur Strange, deux le maintinrent alors que le troisième lui enfilait une cagoule et le quatrième lui mettait des menottes aux poignets, du moins au poignet droit, car Strange réussit à se dégager et, à l'aveugle, réussit à refermer les menottes sur un poignet, celui de l'assaillant, celui-ci était maintenant relié à Strange par ces menottes. Strange banda les muscles et se dégagea, ce qui lui permit de lancer deux projectiles magiques, deux hommes furent projetés au sol, il tira sur les menottes, déséquilibrant ainsi le troisième adversaire qui tomba. Strange baissa la tête, puis la releva brusquement, il percuta une machoire, l'homme qui le maintenait aveugle fit un pas en arrière, Strange put ainsi retirer la cagoule qu'on lui avait posé. Trois de ses assaillants s'étaient relevés, ceux qui étaient libres, celui qu'il tenait s'était mal reçu et était à moitié assommé, il le prit par le poignet et faucha ses collègues en le faisant tourner, cela lui demandait toute sa force et son énergie, mais deux autres hommes surgirent de nulle part, et s'emparèrent de lui, il aurait pu les frapper, se battre avec toute sa fougue et toute sa volonté, mais il était meurtri, blessé, la peine qu'il avait ressenti la veille l'affaiblissait. Soudain un des hommes lui asséna un coup qui l'assomma pour de bon.

Il se réveilla, enchaîné, il était devant un trône :

- Galoregor !

- Je vois que mon visage est connu jusque chez les Cartellois, relève-toi mage, je vais t'expliquer pourquoi tu ne peux t'échapper : tu te trouve ici à Brosems, le territoire de cette guilde qui n'est pas répertoriée par Vorus, c'est la Guilde Fantôme, ce sont des mercenaires qui agissent pour de l'argent, on appelle ses membres 'les damnés' !

- Que me voulez-vous ? demanda Strange.

- Je veux te faire payer pour ce massacre perpétré dans ton manoir, j'aurais bien voulu avoir aussi ta baronne, mais elle ne perd rien pour attendre.
Indochine ! Elle était en danger, rien qu'à l'évocation de la première femme qu'il ait aimé depuis Hélène son cœur se mit à battre plus fort, il lui fallait s'évader, sinon l'infâme Galoregor finirait par l'avoir lorsqu'elle baisserait sa garde, comme cela lui était arrivé.

- Enfermez-le dans la prison la plus inviolable de Brosems, qu'il ne puisse pas s'échapper ! ordonna Galoregor.
Et c'est ainsi que Strange fut emmené par une troupe de six gardes armés jusqu'aux dents. Pendant le trajet jusqu'à la prison il tenta d'envoyer un message télépathique à Indochine, pour l'alerter, lui dire ce qui lui était arrivé et surtout pourquoi, la distance était grande mais sa détermination encore plus. Une fois dans sa prison on le força à boire un breuvage, du venin d'araignée mélangé à du sang de cloporte ajouté au jus d'une plante dont seuls les initiés royalistes connaissaient le nom.

- Cela te privera de tes pouvoirs maudit sorcier ! lui dit un des gardes.
Il fut jeté dans un cachot sans ménagement.

- Crève pourriture de Cartellois ! cracha le garde.

June assise lisait tranquillement lorsqu'elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Elle posa son livre et se dirigea devant celle-ci pour l'ouvrir. A la vue de Bixe, elle sourit. Il lui proposa de venir faire un tour dans le jardin, elle accepta immédiatement malgré la nuit qui allait s'annoncer. Elle prit son manteau , ferma la porte et prit la main de son bien aimé.
Ils partirent se promener main dans la main.Au loin ils virent Spian et Sekmeth, les deux moines de la guildes, ils avaient l'air de plaisanter car même de loin Bixe et June entendirent le bruit. Au bout de quelques minutes, les deux amoureux continuèrent leur chemin, pour aboutir dans une allée remplie de diverses roses odorantes. Au bout de cette allée, il y avait un banc, ils s'y assirent. June fixait Bixe.Elle était heureuse d'être en tête à tête avec son bien aimé. Elle se rapprocha un peu plus de Bixe pour lui chuchoter dans son oreille quelques mots doux...